vendredi 7 novembre 2008

Le Festival International de la Bande Déssinée d'Alger

Je fouinais encore sur la toile à la recherche de sempiternel articles sur la bande dessinée africaine quand je suis tombé sur ces articles respectivement de latribune(http://www.latribune-online.com) et de El Watan(http://www.elwatan.com) traitant de la première édition du FIBDA, le festival international de la bd d'Alger. Pour etre franc je n'avais pas eu connaissance jusqu'ici de l'existence de ce festival, alors je me suis lancé dans cette énorme toile d'araignée et j'ai trouvé un peu de tout sur la première édition du FIBDA qui s'est tenu du 15 au 19 Octobre 2008, dire qu'il était si près; enfin on va se préparer pour la prochaine édition qui d'après l'équipe de la commissaire général du festival Dallila Nejam fera un carton. Bon en attendant, lisons dejà ces fameux articles.



Publié le 20 octobre 2008 sur http://www.latribune-online.com
Par Wafia Sifouane

Clôture du Festival international de la bande dessinée d’Alger

Sur un goût d’inachevé

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pHoto : Riad
Par Wafia Sifouane
Après quatre jours d’activité, le premier Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) a été clôturé, dimanche soir dernier, sur l’esplanade de Riad El Feth, avec la remise des prix aux lauréats des concours organisés dans le cadre de ce festival. C’est en présence des membres du jury national et du jury international ainsi que des divers invités ayant pris part au festival que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a remis les prix aux lauréats.
Le prix de la meilleure affiche a été attribué au jeune Abdelwahab Salim, âgé de 23 ans et natif de la wilaya de Sétif, auteur de l’affiche du festival. C’est avec modestie que le jeune lauréat nous affirmera qu’il ne s’attendait pas à recevoir cette distinction. «J’ai conçu cette affiche sur le tas. Je n’ai jamais pensé pouvoir décrocher le prix», déclarera-t-il. Le prix du jeune talent est allé à Bouchenaf Djamel alors que le prix des jeunes espoirs a été arraché par Kahloula Momed Reda, auteur de la bande dessinée intitulée le Mal enfoui en arabe classique, un véritable petit chef-d’œuvre.
De l’avis de différents bédéistes, le FIBDA, malgré les quelques lacunes qui l’ont caractérisé, a permis à certains jeunes de sortir de l’ombre et de dévoiler leur talent au public.
A ce propos, M. Smaldoren, membre du jury international, bédéiste et professeur de l’image à l’université d’Angoulême, nous dira qu’il a été agréablement surpris par le nombre de filles s’intéressant à la bande dessinée.
«J’ai eu le temps de bien étudier les œuvres des participants et j’ai remarqué que, contrairement à nous, beaucoup de filles algériennes s’intéressent à la BD, et je vous confirme qu’elles ont un énorme talent à exploiter», affirmera-t-il. Concernant l’organisation du festival, le professeur dira qu’il y a encore «des choses à améliorer. Ce n’est qu’une première édition. Je pense que ce festival a l’étoffe d’un grand, si on y met du cœur et si on travaille, surtout du côté de l’organisation». Les autres membres des jurys, à quelques nuances près, partagent l’avis de M. Smaldoren, surtout concernant l’organisation qui aura d’ailleurs donné le mauvais exemple avec le comportement de la commissaire générale du festival, Dallila Nejam, sortant de ses gonds et poussant de hauts cris, en plein milieu de l’Esplanade et en présence de tous les invités, contre des bédéistes camerounais. La raison ? Les artistes sont sortis se promener sans leurs accompagnateurs.
Par ailleurs, nous avons profité de notre passage pour jeter un coup d’œil sur les stands, ou du moins ce qui en restait, pour discuter avec les quelques éditeurs présents. Nous sommes tombés sur Almo, jeune bédéiste du Cameroun, qui a présenté au FIBDA Fluide thermal, une revue de bande dessinée dont il est l’auteur au Cameroun. Il nous fera part de sa grande désolation de voir cet art marginalisé et négligé en Afrique en général et dans son pays en particulier.
Concernant le festival, il résumera son appréciation en deux mots : «C’est cool.» En musique, un récital chaabi du chanteur Redha Doumaz et un concert world music de Cheikh Sidi Bémol, accompagné du groupe Djmaawi Africa, ont clos la manifestation. Le rideau est tombé sur cette première édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger en laissant cependant un goût d’inachevé à cause de la
mauvaise improvisation et des lacunes qui ont miné cette édition à l’organisation de laquelle 24 millions de dinars avaient été alloués. Essaimage inutile du festival entre différents sites, mauvaise communication, manque de suivi sont, entre autres, les lacunes relevées. Avec un peu plus d’imagination, un sens plus aigu de l’ordre et de l’organisation on peut mieux faire, «si on y met du cœur».
W. S



Publié le 19 Octobre 2008 surhttp://www.elwatan.com

Plusieurs stands vides à Riadh El Feth

L’Office Riadh El Feth compte deux espaces réservés pour abriter des expositions dans le cadre du 1er Festival international de la bande dessinée (FIBDA) qui se tient depuis le 15 du mois en cours à Alger.



Ainsi, au Cercle Frantz Fanon se tient une exposition BD du Cheikh Sidi Bemol. Un support vidéo est utilisé pour interpréter en chansons les scénarios et images. Au niveau de l’esplanade est aménagée une tente qui accueille une exposition de planches et une exposition-vente de revues et albums BD. Cependant, il est constaté, hier, plusieurs stands vides. En certains endroits, on relève des noms d’exposants seulement. Leurs planches ne sont pas présentées au public. Parmi les exposants, le bédéiste camerounais Narcisse Youmbi, dit Youma, avec son histoire Pyramide de l’Ouest. Il raconte l’histoire de l’équipe du professeur Simon qui entame sa pénible descente dans une vallée maudite. Le Béninois Damien Hector Sonon présente à travers ses planches réunies sous le titre Grain de sable une manifestation d’étudiants. La rue principale de la ville est barricadée par les protestataires, d’où l’intervention des militaires pour les réprimer. Le bédéiste algérien, Aziz Djaouti, marque sa présence avec La ruée vers l’or. C’est l’histoire de Moh la malchance et Ali la poisse, deux inséparables compères rejetés par la société et unis par l’oisiveté. Ils comblent leur temps vide avec des parties de pêche. Moh la malchance est renvoyé très tôt de l’école. Livré à lui-même, il gagne sa vie en faisant de petits travaux. Quant à Ali la poisse, érudit et bardé de diplômes qu’il est, il demeure sans travail, malgré les nombreuses demandes. Notons que le FIBD prendra fin aujourd’hui.



Par A. I.











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